Régalez-vous aux Délices du Kae
Dans beaucoup de domaines, 2020 aura été l’année charnière !
Remise en question, introspection, changement de vie… pour beaucoup, il y a eu un avant et un après.
Nathalie et Jean-Jacques font partie de ceux qui ont osé écouter leurs envies et assumer un changement de vie professionnelle.
Une reconversion qui aujourd’hui ne peut être qu’un exemple pour les futurs entrepreneurs. Rencontre avec Nathalie, Madame « Délices du Kae ».
- Nathalie, qu’est-ce qui vous a poussé à ouvrir votre boutique ?
J’ai exercé dans le domaine de la comptabilité pendant 30 ans, dont la moitié au sein de ma propre structure. Mon mari Jean-Jacques a quant à lui occupé plusieurs postes à responsabilités.
D’une nature entreprenante, il nourrissait depuis quelques temps une envie de changer sa vie professionnelle et nous souhaitions depuis longtemps faire quelque chose ensemble.
Lorsqu’est arrivé le confinement de 2020, nous avons pris le temps de mûrir notre envie et à 53 ans tous les deux, avec nos enfants devenus grands, nous étions libres de nous lancer !
- Avez-vous trouvé facilement votre projet ?
Oui ! Notre première idée a été de vendre des chocolats Leonidas car nous avons toujours été amateurs de leurs produits.
La marque connaissait un certain recul mais la vision de Philippe de Selliers, directeur général depuis 2017, nous a convaincus : nous devions ouvrir notre boutique de chocolats, ici à Landerneau !
Nous avions cependant à l’esprit qu’il fallait associer aux chocolats d’autres produits et nous avons opté pour le café et le thé. A l’été 2020, nous avons contacté différents fournisseurs et au retour de nos vacances, nous nous sommes arrêtés à la boutique-atelier de Pouilly-les-Nonains pour rencontrer l’équipe FBKT.
Julien David a très vite adhéré à notre projet et nous avons donc décidé de devenir partenaires.
- Comment est organisée votre boutique ?
Nous évoluons dans une boutique de 70m², occupée pour moitié par les chocolats et pour l’autre par les produits complémentaires.
Je dois dire que nous avons défendu notre concept auprès de la direction de Leonidas car jusqu’à lors, il n’y avait que des revendeurs exclusifs.
Nous sommes les premiers revendeurs multiproduits et notre boutique « Délices du Kae » a été la précurtrice du concept « Shop in the shop » !
Nous ne regrettons absolument pas cette association chocolat-thé-café car c’est une offre commerciale très complémentaire.
- Comment avez-vous évolué ?
Rapidement, au bout d’un an, Leonidas nous a proposés de reprendre une boutique qui existait depuis 18 ans à une trentaine de kilomètres de Landerneau, à l’est de Brest.
Nous avons accepté en reprenant le concept de notre première boutique. Quelques temps plus tard, nous avons eu l’opportunité de racheter deux autres boutiques à un revendeur et notre plus jeune fils nous a suivis.
Nous sommes donc aujourd’hui à la tête de quatre boutiques « Délices du Kae » à Landerneau, Saint Renan, Saint-Paul-de-Léon et Morlaix, et nous sommes ravis.
Nous avons depuis l’année dernière intégré une large gamme d’épices afin d’ajouter une nouvelle corde à notre arc. Car si on veut être crédible, il faut du volume et du choix.
- Qu’est-ce qui a été le plus difficile dans ce projet ?
Le plus compliqué pour moi a été de vouloir lancer notre site internet marchand parallèlement à l’ouverture de la boutique. J’avais conscience que c’est une vitrine très importante mais j’avais minimisé la complexité de la chose.
Nous avions en revanche parfaitement mesuré l’importance des réseaux sociaux et pour réussir notre lancement, nous nous sommes faits accompagner durant toute la première année par des professionnels de la comm qui nous ont aidés à trouver notre logo, notre charte graphique et qui ont également été très présents à nos côtés pour le démarrage des comptes Facebook et Instagram.
- Quels conseils donneriez-vous aux futurs gérants d’épicerie fine ?
Communiquer ! Il ne faut surtout pas avoir peur de se mettre en avant car cela paye. Et offrir aussi. Le produit est bon, qualitatif, et le but est de le faire connaître. Alors n’hésitez pas à faire goûter. Je pars souvent du principe que je fais à mes clients ce que j’apprécie que l’on me fasse quand je suis cliente.
- Dans quel état d’esprit êtes-vous aujourd’hui ?
J’adore mes journées !
Je suis pleinement épanouie et j’aime par-dessus tout échanger avec mes clients. Car tisser un lien est très important pour moi.
Le métier de commerçant est très prenant.
Jean-Jacques et moi, nous vivons ce beau chapitre à deux C’est avant tout un projet de couple dans lequel chacun a trouvé sa place naturellement.
Je trouve formidable de pouvoir réaliser notre aventure ensemble.
