Pourquoi un business plan est indispensable pour une épicerie fine ?
L’ouverture d’une épicerie fine séduit de plus en plus d’entrepreneurs. Produits artisanaux, circuits courts, thés et cafés de spécialité :
le marché français pèse près de 7 à 9 milliards d’euros en 2025 avec environ 9 800 boutiques réparties sur le territoire.
Mais avant d’ouvrir sa boutique, un document est incontournable : le business plan d’épicerie fine.
Il permet de :
Structurer son projet et définir son positionnement (gourmand, premium, local…).
Évaluer le chiffre d’affaires prévisionnel selon les catégories de produits.
Identifier les ratios de marge par famille (thé, café, épices, épicerie sèche).
Convaincre les banques ou investisseurs de la solidité du projet.
👉 Sans business plan, il est difficile de piloter son activité et de prévoir la rentabilité.
Modèle de business plan pour une épicerie fine
Un business plan complet d’épicerie fine doit comporter plusieurs parties essentielles.

1. Présentation du concept
- Quelle identité pour la boutique ?
(locale, bio, premium, internationale…) - Quelle clientèle visée ?
(B2C en centre-ville, B2B hôtels-restaurants, mixte…) - Quelle valeur ajoutée ?
(produits exclusifs, dégustations, ateliers, vente en ligne…).
2. Étude de marché
- Analyse de la concurrence locale.
- Tendances de consommation
(bio, vrac, cadeaux gourmands, boissons bien-être). - Zone de chalandise et flux piéton.


3. Offre produits et fournisseurs
- Thés & infusions qualitatifs.
- Cafés de spécialité.
- Épices et cacaos artisanaux.
- Produits d’épicerie sèche (biscuits, huiles, condiments, confitures…).
- Accessoires et coffrets cadeaux.
4. Plan marketing et communication
- Identité visuelle et merchandising en boutique.
- Stratégie digitale : Google Business Profile, réseaux sociaux, e-commerce.
- PLV, flyers, dégustations, ateliers thématiques.


5. Prévisionnel financier
C’est la partie la plus scrutée par les banques :
- Budget d’investissement (travaux, mobilier, stock initial, fonds de roulement).
- Chiffre d’affaires prévisionnel par catégorie.
- Ratios de marge et seuil de rentabilité.
Exemple : ratios de marge clés pour une épicerie fine
Les marges varient selon les produits.
Cet exemple est basé sur des hypothèses moyennes de prix d’achat HT et des coefficients multiplicateurs réalistes dans le secteur. Les prix de vente TTC incluent la TVA à 5,5 % (taux applicable à la majorité des denrées alimentaires).

💡 À retenir :

Le thé & les infusions sont clairement le pilier de rentabilité
(près de 70 % de marge).

Le café attire une clientèle régulière mais génère une marge plus modérée.

Les épices affichent un excellent rapport valeur perçue / marge.

Le cacao reste un produit complémentaire, moins rentable mais indispensable pour diversifier l’offre.

Note méthodologique
Prix d’achat HT : moyenne des fourchettes observées sur le marché.
Coefficient (HT→HT) : ratio appliqué entre prix d’achat et prix de vente HT (ex : x3 pour le thé).
Prix de vente TTC : calculé en ajoutant la TVA à 5,5 %.
Taux de marque : (Prix TTC – Prix d’achat HT) ÷ Prix TTC.
Ces calculs donnent une base réaliste pour construire un business plan d’épicerie fine solide et rassurer banquiers et investisseurs.
Exemple chiffré de prévisionnel (année 1)

👉 Ce calcul montre que :
- Le thé & les infusions restent le moteur économique avec plus de 61 500 € de marge brute sur 90 000 € de CA.
- Les épices sont la deuxième famille la plus rentable en proportion.
- Le café attire la clientèle récurrente mais tire les marges globales vers le bas.
- L’épicerie sèche équilibre l’offre, avec un bon compromis entre volume et marge.
💡 Résultat : avec une marge brute totale de 125 440 € sur 200 000 € de CA,
l’épicerie fine affiche un modèle économique robuste, proche de 63 % de taux de marque global.

Conclusion : un business plan solide avec le thé comme pilier
Ce prévisionnel démontre qu’une épicerie fine bien structurée peut atteindre un taux de marge global proche de 63 %.
Avec un chiffre d’affaires annuel de 200 000 €, la marge brute estimée s’élève à 125 440 €, de quoi rassurer partenaires et financeurs sur la rentabilité du projet.
La répartition est claire :
- Thés & infusions : 90 000 € de CA – 61 560 € de marge brute.
- Épices : 40 000 € de CA – 24 840 € de marge brute.
- Cafés : 40 000 € de CA – 21 040 € de marge brute.
- Épicerie sèche : 30 000 € de CA – 18 000 € de marge brute.
👉 Le thé est de loin le moteur économique, représentant à lui seul près de 50 % de la marge brute totale.

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F.A.Q.
Business plan d’épicerie fine
Un business plan d’épicerie fine doit présenter votre concept, votre étude de marché, votre offre produits, votre stratégie marketing et votre prévisionnel financier. L’objectif est de prouver la rentabilité du projet et de convaincre vos partenaires financiers.
Le budget dépend de la taille et de l’emplacement de la boutique. En moyenne, il faut prévoir 40 000 à 80 000 € pour couvrir les travaux, l’aménagement, le stock initial et le fonds de roulement.
Les marges varient selon les familles de produits :
- Thés & infusions : 65 à 70 %
- Cafés : 50 à 55 %
- Épices & cacaos : 60 à 70 %
- Épicerie sèche : 55 à 65 %
👉 Le thé est généralement la catégorie la plus rentable.
Parce qu’il combine fortes marges et fidélisation client. Dans un prévisionnel type, le thé et les infusions représentent jusqu’à 45 % du chiffre d’affaires, ce qui en fait le pilier économique de l’épicerie fine.